“Je comprends. C’est un mariage de circonstance. Les Hermétistes se servent d’elle pour garder un oeil sur les agissements des Euthanatoi à Londres…“
— Floyd Alexander —
Ariadne Forsythe des Euthanatoi est l’épouse de l’Hermétiste Branwell Forsythe, et la soeur jumelle de Ryan Swift.
Description
Apparence
Ariadne est une charmante jeune femme âgée d’une vingtaine d’années, à la voix calme et posée et à la tenue irréprochable. Ses yeux sont d’un brun clair légèrement ambré, et ses cheveux auburn. On la voit toujours vêtue d’habits des plus élégants, mais quelque chose dans sa façon de se tenir laisser à penser qu’ils ne la gêneraient nullement dans l’exercice de ses fonctions d’Euthanatos si elle devait d’aventure agir au plus vite.
Comportement
A bien des égards, Ariadne correspond tout à fait au stéréotype de la femme victorienne: ploie, modeste, toujours respectueuse des conventions et de l’avis de son époux, et vêtue de la manière qui sied le plus à son statut social, selon les circonstances. Lorsqu’elle paraît en public, du moins. En privé (lire: en présence uniquement d’autres mages), bien que demeurant dans l’ensemble d’un comportement similaire, elle se montre plus directrice et impliquée dans un certain nombre de choses, pour autant que l’alliance inter-Traditions dont elle est l’une des clés ne soit pas menacée.
Interventions
Shadow People
Ariadne n’est pas intervenue directement dans les événements décrits dans Shadow People. Néanmoins, elle avait déjà réfléchi au problème posé par les sanglants meurtres commis au cours de l’automne 1880, et la mort de l’Euthanatos Jonathan Chrysler l’a décidée à demander l’aide de son frère Ryan pour intervenir là où elle ne le pouvait. Dans les faits, Ariadne aurait aimé agir elle-même, mais selon Swift, elle avait de fait reçu des injonctions très précises de la part de son époux de ne plus se mêler de telles choses, et dans l’intérêt des politiques d’alliance inter-Traditions, elle s’était vue forcée d’obéir.
Reason In Madness
Floyd, Liam et Charles ont rencontré Ariadne pour la première fois le 18 novembre 1880, alors qu’ils s’étaient rendus au cabinet de Storn, Forsythe et Kimbley suite à la convocation adressée par les Guernici de Londres aux membres des autres Traditions. Elle n’était pas présente lors des entretiens, mais dans une pièce voisine – elle a d’ailleurs eu à surveiller quelques minutes durant un Charles passablement assommé après sa rencontre fortuite et malencontreuse avec une porte. Lorsqu’une nouvelle vague de perturbations quintessentielles a frappé la Tour de Londres, elle était donc immédiatement disponible pour s’assurer que rien de fâcheux n’arrive à Ciaran Storn — sans doute là la vraie raison de sa présence au cabinet ce jour-là, et pas uniquement pour attendre que son époux ait terminé son travail. Pendant que les PJs s’activaient eux aussi à faire ce qu’ils pouvaient pour Storn, c’est elle qui s’est employée à rééquilibrer du mieux qu’elle le pouvait les flux de Quintessences en lui, jusqu’à ce qu’Ignatius Jennings puisse enfin prendre le relais.
Something Wicked This Way Comes
Ariadne est plus connue de ce groupe de PJs, pour la bonne et simple raison que son époux est le responsable légal des finances de Veig Cargill jusqu’à la majorité de celui-ci. Dirac, Veig et Abigail ont eu l’occasion de la rencontrer à Anglia Magna au matin du 16 novembre 1880; il est à noter qu’à ce moment déjà, elle participait activement à la discussion entre Callaghan, Forsythe et Jennings, et n’était pas uniquement là pour accompagner son époux, signe certain que son rôle au sein de la Fondation n’est pas que de simple représentation. De même, elle faisait office de “greffier” lors de la réunion dans l’église d’Ely Place, dans la nuit du 16 au 17 novembre, et se trouvait parmi les membres qui dirigeaient cette même réunion.
Abigail l’a revue brièvement le lendemain, en apportant à la Fondation un panier de victuailles à destination de Storn. Il semble qu’Ariadne, au même titre qu’Ignatius, fasse partie des mages chargés de veiller sur le Pilier en ces temps troublés — même si l’attribution de ce rôle à une femme n’étant ni son épouse, ni une infirmière puisse être jugé choquante à l’extérieur.
Notes
- Contrairement à ce que l’on pourrait croire, son prénom ne se prononce pas comme celui de son frère, mais plutôt ar-ee-AD-nee.