“Êtes-vous vraiment certain de ne pas avoir besoin d’une montre?”
— Mr. Clock

Mr. Clock est un mage établi à Londres, propriétaire d’une étrange boutique d’horlogerie qui ne semble pas vraiment appartenir au même monde que celui des PJs.

Description

Apparence

Mr. Clock est un vieil homme approchant la soixantaine, aux yeux limpides, au visage pointu et osseux et aux cheveux blancs en bataille. Il est toujours vêtu d’une redingote élimée d’une couleur indéfinissable oscillant entre l’anthracite et le vert bouteille, de la même teinte que son chapeau haut-de-forme, et porte à l’oeil gauche un monocle taillé à partir d’un cadran de montre à gousset et de rouages d’horloge. On le voit afficher un air constamment amiable et calme ainsi qu’un très léger sourire satisfait, qui rendent impossible de savoir ce qu’il pense vraiment.

Comportement

L’attitude de Mr. Clock est à l’image de son nom et de l’endroit où il officie, à savoir peu aisée à comprendre. Son sujet de discussion favori reste les montres sous toutes leurs formes, et tout comme elles, son esprit fonctionne par cycles, revenant toujours à cette idée qui lui tient à coeur: procurer une nouvelle montre à ceux qui, selon lui, en auraient besoin.

Interventions

Shadow People

Floyd et le Colonel ont rencontré Mr. Clock dans sa boutique, alors qu’ils ne savaient pas vraiment eux-mêmes ce qu’ils cherchaient. Ils n’avaient en main à ce moment qu’une chaînette cassée de montre à gousset, gravée des initiales et du poiçon de l’horloger, ainsi que le nom d’une rue où se rendre. Mr. Clock s’est montré sous un jour des plus courtois, bien que lui tirer des informations sur la personne à qui il aurait pu vendre une montre dotée d’une telle chaînette n’ait pas été des plus facile au début, tant il avait tendance à revenir régulièrement sur le sujet des montres. Entre autres curiosités supplémentaires, l’étrange vieillard avait accès aux journaux du lendemain, qui relataient la découverte d’un nouveau corps au nord de Regent’s Park.

Au grand étonnement de Floyd, la montre héritée de son grand-père, (cref wolfram-alexander Wolfram Alexander], s’est avérée être l’oeuvre de Mr. Clock; cette révélation en dit long, car elle implique que l’horloger aurait déjà été là près de cent vingt ans auparavant pour la vendre à Wolfram— une théorie également corroborée par la manière qu’il avait d’appeler Stockwell “le jeune Aidan”. Le vieil homme a d’ailleurs quelque peu réprimandé l’Euthanatos quant à cette montre, pour avoir omis de la remonter “tous les soirs, à minuit — c’est la Règle”.

Hollow World

Dans la nuit du 20 au 21 novembre, Liam et Charles ont à leur tour pénétré dans la boutique de Mr. Clock, en compagnie de l’Ingénieur Leslie Wade, celle-ci ayant besoin d’outils spécifiques afin de réparer son équipement. C’est là qu’ils ont pris conscience d’un certain nombre de côtés étranges du personnage, que Floyd ni le Colonel n’avaient encore remarqués, notamment le prix à payer. Liam a fait l’acquisition d’une montre à gousset frappée d’un arbre celtique, qu’il a payée avec son cageot rempli d’ordures (et de Quintessence, surtout). Charles, quant à lui, a passé une commande spéciale: une grande horloge de salon, en bois d’une teinte violet-pourpre, dotée d’un compartiment caché qui permettrait de faire vieillir de façon optimale tout bouteille d’alcool qu’on y placerait entre le coucher et le lever du soleil. En échange de cette commande complexe, Mr. Clock lui a demandé de lui fournir, tous les ans pendant 77 ans, le soir d’Imbolc, une bouteille de liqueur de haggis sauvage (paiement transmissible à ses héritiers).

Mr. Clock et Leslie Wade ont par ailleurs établi un contact quelque peu curieux, à commencer par le fait que, dixit Mr. Clock, tout comme lui et sa boutique, Leslie elle aussi “est là et pas là en même temps”. Il lui a également fait une proposition, lorsque tous deux étaient occupés à réparer ses instruments, que ni Liam, ni Charles n’ont eu le loisir d’entendre; mais elle a en tout cas fort troublé Wade.

Something Wicked This Way Comes

Mr. Clock était présent à la réunion d’Anglia Magna à Ely Place, dans la nuit du 16 au 17 novembre. A l’issue de cette réunion, Pierre Dirac est venu le saluer, et Abigail Goldwish l’a invité à venir les rejoindre au Sweet Dove pour mieux discuter autour d’un thé. Comme de coutume, la façon de penser de Mr. Clock ne correspondait pas forcément à celle des PJs, et Abigail en particulier n’a pas vraiment apprécié le fait qu’il leur montre le journal du lendemain, journal qui annonçait la mort et de Veig Cargill, et de Ciaran Storn.

Dirac a revu Mr. Clock assez brièvement le lendemain soir (et lui a d’ailleurs acheté une montre), lorsque sur invitation de son avocat, il s’est rendu à la boutique, y découvrant au passage l’existence d’une pièce “hors de l’espace et hors du temps” qu’il est possible d’utiliser… moyennant “finance”, bien entendu.

Notes

  • Mr. Clock n’a rien à voir avec le Comte de Time Castle, dans Persona 2, qui porte un monocle en forme de cadran de montre (je n’ai jamais joué à ce jeu, en fait, je ne connais même pas son scénario). Mais la coïncidence est tout de même troublante.