Les “zones mortes” sont des poches d’univers quelque peu particulières apparues à quelques endroits de Londres dans le scénario The Day London Stood Still. Bien que peu nombreuses, en tous cas pour ce qu’en ont vu les PJs, elles ont la particularité de n’appartenir qu’au Monde de l’Oubli, dont elles constituent des reflets décalés: comme si le Temps lui-même les avait en quelque sortes “oubliées” derrière, les laissant à s’éteindre peu à peu. On n’y trouve que très peu d’habitants, eux-mêmes reflets de ce qu’ils étaient en réalité, et qui n’ont en général pas conscience de leur véritable nature. La magye n’y fonctionne pas, et la seule manière de les altérer par ce biais est d’alimenter tout effet en Quintessence (la seule exception à cela: les personnages possédant une montre fabriquée par Mr. Clock, et encore:  chaque utilisation contribue à affaiblir ces objets, faisant s’affoler leurs aiguilles et leur causant une sorte de “surchauffe”, jusqu’à ce qu’elles cessent de fonctionner complètement). Certains Reflets particulièrement puissants ont la capacité de manipuler des éléments des zones dont ils dont partie; cependant, aucun d’entre eux ne peut les quitter.

Les zones mortes découvertes par les PJs sont au nombre de trois:

La Tour de Londres:

Un reflet mêlant la forteresse d’origine (pour tout ce qui se trouve au dessus du sol) et celle du Monde de l’Oubli (pour son sous-sol contenant la salle de l’Echelle et celle du “presse-purée”). Les bureaux de l’Armée britannique régulière y étaient accessibles, ainsi que l’Echelle, mais cette dernière n’était pas opérationnelle. Elle a d’ailleurs été transformée en “machine à suicide” par Ikky/Leslie dans le Seeking de Dirac.

Leslie Wade et Ada Wellesley s’y trouvaient encore, persuadées de ce que le passage entre les deux mondes s’était bien ouvert, mais qu’elles étaient restées derrière lorsque Charles Amberville a causé un effet magyque au dernier moment en plein dans le tunnel. Ada a ensuite accepté le fait de n’être qu’un reflet; Leslie beaucoup moins, surtout du fait que ceci lui a été révélé par le Voleur quand il/elle lui a planté sa lance dans le corps pour “fouiller” dans sa tête.

La rue de la stèle brisée:

Une rue dont les PJs n’ont jamais découvert le nom, du côté soit de Greenwich, soit de Lambeth, mais en tous cas sur la rive sud de l’Autre Monde, alias la Ville Morte. C’est là que s’est écrasé le HMS Armagh, non loin d’une stèle sur laquelle était gravées en gaélique les dernières lignes du “Manifeste de la Poussière”:

Salutations aux héros, aux combattants, aux perdus et aux victimes à venir de cette guerre. En ce jour, nous vous rendons hommage, avant que de vous mettre à terre. Vous nous craindrez, mais ne pourrez vous résoudre à nous ignorer. Vous nous verrez, mais serez incapables de nous toucher. A la fin de toute chose, c’est nous qui triompherons.

Nous sommes Dresca.

Bienvenue dans notre nouveau monde.

Et adieu.

La chapelle en ruines:

Reflet d’un quartier dévasté, en réalité l’autre moitié du quartier de la rive sud sur lequel s’est écrasé le HMS Armagh. La chute du dirigeable a causé l’effondrement d’une chapelle dans laquelle se trouvait le Voleur d’Âmes, qui a laissé derrière lui un reflet quelque peu désorienté, persuadé pendant un temps d’être une jeune fille nommée “Magda”. Les PJs l’ont prise à bord de leur coche… avant de la laisser filer bien vite, heureusement, en se rendant compte qu’elle devenait de plus en plus instable.

  • PJs: Pierre Dirac, Veig Cargill.
  • PNJs: Magda.

L’hôpital de St. Mary-le-bone:

Un hôpital récemment ravagé par les Dévorantes, très certainement nettoyé à un moment ou à un autre par l’Armée, mais que cette dernière a été forcée d’évacuer (de son propre chef… ou pas) lors du déséquilibre paradoxal ayant frappé les deux mondes. Entre chambres dévastées, corps d’infirmières et de médecins brûlés par la Poussière d’Ange, trous dans les murs et le sol causés par les Dévorantes, et fosses dans lesquelles grouillaient encore des racines, le décor n’était rien moins que cauchemardesque. Quelques Ranimés infectés y traînaient encore, ainsi qu’une infirmière survivante, Zoey O’Brien, qui s’était cachée tout d’abord sans un placard, puis dans une salle d’examen. Enfin, “survivante” était un bien grand mot: elle ne pouvait quitter la zone, contrairement à Abigail et Aidan, et ces derniers ont réalisé en se retournant une dernière fois qu’elle était en fait déjà morte, sa tête et sa poitrine couvertes de sang, là où elle avait été mortellement frappée.