“Ma soeur ne peut agir ouvertement — mais moi, si, et c’est bien ce que je compte faire.”
— Ryan Swift —
Ryan Swift est un Mage Orphelin, journaliste de profession, qui travaille tout comme Edward Barham pour le Daily Mail.
Description
Apparence
Swift est un jeune homme d’environ vingt-cinq ans, aux cheveux blonds-roux bouclés et aux yeux brun clair toujours en alerte. De ses manières aussi bien que de son habillement, on peut très facilement le situer comme faisant partie de la middle class, bien que pour un homme dont le beau-frère est un parlementaire, on puisse se poser des questions quant à l’aspect quelque peu élimé de ses vêtements.
Comportement
Dans les circonstances qui ont été celles de leur rencontre au cours de Shadow People, Swift s’est montré aux PJs sous un jour plutôt grave et sérieux. Il n’est toutefois pas départi d’un certain sens de l’humour, et n’hésite pas à dire tout haut ce que beaucoup se contentent de penser tout bas. Il semble aussi qu’il soit prêt à prendre beaucoup de risques dans le cadre de son travail aussi bien que lorsqu’il s’agit d’aider un ami dans le besoin.
Interventions
Shadow People
Tout comme Floyd Alexander, Aonghus MacDubtach et Edward Barham, Swift a assisté à l’enterrement de Jonathan Chrysler dans la matinée du 2 novembre 1880. Tous deux travaillant pour le Daily Mail, il n’y avait rien de surprenant à cela, et c’est en voyant Ed en compagnie de deux autres mages que le jeune journaliste s’est décidé à venir leur parler dès la cérémonie de mise en terre terminée. Lui non plus, par ailleurs, ne désirait pas devoir répondre aux questions des deux agents de Scotland Yard présents sur les lieux pour interroger famille et amis.
Au cours de leur première discussion, qui a été l’occasion de faire plus ample connaissance, les PJs ont appris que Ryan avait une soeur jumelle, Ariadne, mariée à un Hermétiste du nom de Branwell Forsythe, qui peu de temps auparavant avait été élu à la Chambre des Communes. Ryan lui-même a toujours refusé de rejoindre une Tradition en particulier, préférant conserver une position plus neutre de façon à mieux pouvoir se glisser un peu partout, mais sa soeur était elle aussi une Euthanatos, tout comme Floyd et feu Chrysler, et elle a voulu s’intéresser de plus près à ces meurtres dont la dernière victime en date était ni plus ni moins que son Mentor. Cependant, devant l’interdiction expresse formulée par son époux et par les impératifs diplomatiques de leur union, elle s’est vue forcée de conserver un profil bas, et son frère a alors pris sur lui d’agir là où elle-même ne le pouvait. Ryan est donc parti en quête d’informations auprès de différents Traditionalistes de la ville, recoupant ce qu’on a pu lui dire sur les victimes avec ses propres observations, celles d’Ariadne et les articles publiés dans les divers journaux.
Les PJs n’ont certes pas plus lui fournir plus de données à ce niveau-là, promettant toutefois de le tenir au courant s’ils venaient à en savoir plus. Le lendemain, lorsque Floyd a envoyé une invitation à déjeuner au journaliste, ce dernier a mis un certain temps à répondre, pour finalement lui faire savoir de le rejoindre à 15h au Red Sun dans le district de Limehouse. Il s’avère qu’entre temps, Ryan avait été appelé à l’aide par l’un de ses amis, Randall Greene, qui avait bien failli être une autre victime d’Amelia Woodrow, et ne s’en était sorti que de justesse. Greene, réfugié dans la fumerie d’opium, constituait donc un témoin, le premier et sans doute le seul, mais plus encore, il avait besoin de soins urgents.
En attendant qu’Ed revienne avec sa sacoche et ses instruments pour soigner Greene, Floyd a révélé à Swift la présence de trois membres de la Famille sur les lieux du crime à Regent’s Park. Les deux hommes ne les ont toutefois pas pensés coupables du meurtre; par ailleurs, Swift a semblé être lui aussi au courant de “l’accord tacite”, même s’il n’a pas mentionné plus de détails à son sujet.
Après que Floyd a effectué la délicate opération sur le tas visant à soigner la blessure de Greene, de façon à ce qu’il ne perde au moins pas son bras, Swift a pris sur lui d’amener son ami à un hôpital décent, non loin de la City.
Something Wicked This Way Comes
La veille de la première “attaque” sur la Tour de Londres, Swift a eu l’occasion de rencontrer Dirac, Abigail et Veig au Sweet Dove, et de leur parler un peu de cette sombre affaire de meurtres, sans toutefois leur révéler les noms des deux hommes et de l’enfant impliqué, ni de ce que la Famille avait peut-être joué un rôle dans tout cela.
Peu de temps après, il a été contacté par courrier par Veig Cargill, qui lui faisait savoir que quelque chose allait se passer au Bethlem Hospital, le 17 novembre à 18 heures, et qu’un article à ce sujet ferait certainement sensation. Peu prompt à ignorer là où son flair le porte, Ryan s’est rendu là-bas, et n’a pas été déçu d’assister à la petite sauterie improvisée organisée par la Royal Challenge Society.
The Day London Stood Still
Swift faisait partie du groupe de surveillance de l’un des Nodes les plus proches à la fois de la Tour de Londres et de la Tamise, en même temps que Abigail Goldwish, Pierre Dirac et Veig Cargill. Il a mis en place un certain nombre de distractions du type “charrette de livraison qui se renverse à 5h du matin, empêchant comme par hasard les Bobbies de passer dans la rue”. Suite à l’explosion paradoxale qui a eu lieu lorsque les deux mondes sont entrés en collision, lors de l’ouverture du tunnel de transfert de l’Echelle, il est resté un moment en compagnie de Sophie Bell, Abigail Goldwish et Ciaran Storn, afin de s’assurer que ces derniers arrivent sains et saufs à la Fondation. Malheureusement, les actions de Tamesis les ont séparés. Ryan serait toujours en compagnie de Sophie… quelque part dans Londres… en tous cas, si les espoirs d’Abigail sont fondés.
Notes
- A un moment, j’ai pensé faire de Swift une victime des Morrow dans Shadow People. Mais c’était tellement prévisible qu’au final, il a eu le droit de rester en vie. Et intact, aussi.
- Ce personnage a une tendance notoire à souvent finir en prison. Mais à en sortir tout aussi vite également. A tel point qu’un certain nombre de Bobbies finissent par le saluer plutôt aimablement, au final.