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Charles Amberville:

En ce même 11 novembre, dans un luxueux hôtel particulier de Belgravia, Charles Amberville, unique héritier de la noble et richissime famille d’Amberville, est en train de prendre son petit-déjeuner, sous l’oeil vigilant de son protecteur, Nasir Singh, qui voit d’un fort mauvais oeil son maître chercher absolument à diluer son thé avec du whisky. Alors que Charles feuillette le Times et le Daily Mail du jour, constatant avec satisfaction qu’une fois de plus, ses placements en bourse lui ont été favorables les chemins de fer chiliens: un investissement pour l’avenir!), sa curiosité est piquée au vif par l’article relatant le spectaculaire et choquant suicide de Philip Ingram.

Décidant d’en savoir plus, il se fait apporter le téléphone, cette récente invention à laquelle seuls les plus riches, ou les plus hauts officiels, ont accès, et demande à être mis en liaison avec le central de Scotland Yard, où opère l’un de ses contacts, l’inspecteur Murphy. Bien entendu, ledit Murphy n’est pas en charge de la juridiction des quartiers du sud, surtout lorsque ceux-ci sont du ressort du Surrey plutôt que de la cité de Londres, et Charles n’en tire pas grand-chose. Le jeune homme nonchalant et fort irresponsable qu’il est prend alors la décision d’aller voir sur place ce quartier si “exotique” où semblent arriver de tels événements; qui sait, peut-être y trouvera-t-il quelque détail croustillant à rapporter à ses collègues de l’un ou l’autre club dont il est membre, et notamment à ceux de la Royal Challenge Society, qui sont toujours friands de défis à se lancer, que ce soit personnellement ou aux autres. Il ordonne donc à son cocher, Andrew, de préparer la berline, et à Nasir de se munir du fusil à fauves qu’il conserve au manoir — on ne sait jamais.

Nasir ne consent à accompagner son maître que parce qu’il sait combien le comportement du jeune homme est sujet à bien des changements, et que ce dernier finira par se dissuader lui-même d’aller voir un tel endroit d’ici peu. Toutefois, Charles ne démord pas de son idée; après avoir constaté avec dépit que les flasques de whisky dissimulées sous la banquette de sa berline ont toutes été vidées, puis remplies par du jus de mangue, il s’enferme dans un silence boudeur en compagnie des journaux de la semaine passée, constatant ainsi que le suicide du marchand n’était pas le seul événement curieux à avoir frappé le quartier. Charles se demande bien ce qui se passe dans cet endroit; malheureusement pour lui, sa tentative de percevoir si un noeud entropique est en formation au niveau de la ville se révèle être de trop pour lui, et la seule certitude qu’il en retire est que bientôt la neige tombera, et qu’il a foncièrement mal à la tête d’un seul coup.

La demeure incendiée:

C’est en milieu d’après-midi qu’Andrew, pauvre cocher maintenant transi de froid sur son siège, finit par arrêter la berline à l’extrémité nord de Dulwich Road, demandant à son maître à quelle adresse exactement il doit se rendre. Charles, qui n’en sait trop rien, laisse partir Nasir en éclaireur, puis finit par le rejoindre très vite en voyant qu’il s’arrête devant une bâtisse récemment incendiée. Nasir ne saurait dire pourquoi — il n’est pas Eveillé, après tout — mais l’endroit lui inspire une forte méfiance. Charles, qui sait qu’il peut faire confiance aux instincts de son serviteur, étend comme il le peut ses perceptions magyques, et est alors frappé par une odeur de vieux cadavre, se mêlant à celle du bois incendié, une odeur fort inhabituelle en de telles circonstances, qui n’a pas tant une présence physique que spirituelle dans le monde les entourant.

Le jeune noble insistant tout de même pour aller voir, Nasir décide de prendre le fusil par mesure de prudence, et de passer le premier. Alors que Nasir se trouve encore à l’intérieur du véhicule, Charles aperçoit soudain un bref mouvement à l’une des fenêtres du premier étage, et croit voir l’espace d’un instant un visage blafard le regardant. Il n’y a pas âme qui vive dans les environs, et personne pour les voir tous deux enjamber ce qui reste des quelques planches clouées en travers de la porte d’entrée. Au rez-de-chaussée, des meubles en partie couverts de suie, la porte restée grande ouverte de ce qui était naguère une cuisine, un escalier de bois montant vers les étages; Charles se désintéresse bien vite de cette scène, et une fois encore, devant son empressement à se jeter tête la première vers l’inconnu, Nasir lui barre la route afin de s’assurer avant lui de la solidité de l’escalier.

Au premier étage, les deux hommes se rendent compte pour la première fois de l’étrangeté de l’incendie, qui semble être parti du haut du bâtiment pour aller vers le bas. Ils découvrent également la bibliothèque où travaillaient les Morrow, une pièce fort en désordre, sur le sol de laquelle une partie des ouvrages a été jetée, comme si quelqu’un avait fébrilement fouillé le contenu des étagères. Les livres sont cependant illisibles, et lorsque Charles s’avise d’en toucher un du bout de sa canne, pages et couverture s’effritent immédiatement. Plus loin, le long du mur, se trouve une large coulée d’un liquide sombre qui s’avère être du sang séché, semblant provenir d’un interstice dans le plafond. Au moment où Charles s’apprête à suivre Nasir dans le couloir, désireux de vérifier d’où provient ce sang, son regard est attiré par la présence d’un secrétaire qui semble avoir moins souffert des flammes que d’autres meubles. Dans l’un de ses tiroirs, il découvre une pile de lettres roussies, pour la plupart au nom d’Amelia Woodrow, ainsi qu’un cahier rangé dans un portefeuille en cuir.

Oubliant déjà que Nasir l’attend à l’extérieur, Charles commence à feuilleter sa trouvaille. Il s’agit a priori d’une série de prises de notes sur un ouvrage, dont le titre n’est pas mentionné, à l’exception d’une note indiquant “nous devrions retourner à Durham, peut-être s’y trouve-t-il d’autres écrits”. L’écriture, qui en est au départ nette et sèche, devient de plus en plus désordonnée au fur et à mesure des pages; de plus, les notes semblent avoir été écrites par deux mains différentes, l’une résolument masculine, l’autre plus féminine. Cet examen rapide ne lui permet pas de comprendre grand-chose au charabia qui se trouve sous ses yeux; le jeune homme remarque toutefois un paragraphe sans doute directement recopié de l’ouvrage d’origine:

Ces regards que je n’ose croiser dans mes rêves, là où commence l’autre royaume de la mort, ces yeux de fer et de glace ne cessent de me hanter, folie du sang qui nous tous nous maudit, folie des âmes qui nous forcent à nous abîmer vers le Néant. Notre passé est notre avenir, aussi troublé que notre présent, aussi sombre que l’Abysse qui lui a donné naissance. Je ne prierai point pour notre salut, car il nous a déjà été accordé, et déjà nous l’avons rejeté; mais que mes espoirs d’avance condamnés servent du moins à paver la voie pour ceux qui viendront après nous afin de pallier à la vacuité de nos existences mourantes.

Décidant qu’il serait intéressant de revenir à ces notes plus tard, Charles glisse alors le portefeuille sous sa redingote, et finit par rejoindre Nasir. Les deux hommes s’engagent dans l’escalier menant au deuxième étage, le dernier, et visiblement le plus touché par l’incendie; c’est de là que s’est effondrée la partie arrière du toit, et sur presque tout un côté, le plancher menace à tout instant de céder sous le poids de quiconque oserait y poser le pied. Ils parviennent enfin à ce qui semble avoir été la source de l’incendie: une chambre en désordre, à la porte restée grande ouverte, aux vitres brisées et au sol jonché d’objets divers, dont une lampe à pétrole elle aussi cassée. Non loin de la porte, Charles avise un tableau , qu’il retourne du bout de sa canne. Il s’agit d’un dessin encadré, réalisé par une main encore quelque peu maladroite, et représentant un paysage marin surplombé d’un gigantesque croissant de lune; de la signature ne reste qu’un prénom: “Genevra”. Lorsque le mage contemple cette image, il a presque l’impression que de la lune dominant ce ciel ombrageux commencent à s’écouler de longues traînées, mais un battement de cils plus tard, l’illusion se dissipe.

Rencontre(s) au sommet:

Commençant enfin à écouter la voix de la raison, en partie personnifiée par celle de Nasir qui l’enjoint avec insistance de quitter les lieux, maintenant qu’il a eu ce qu’il désirait, Charles s’apprête à tourner les talons, lorsque s’élève soudain derrière lui une étrange présence spirituelle, dense et oppressante. Il tente bien de faire signe à Nasir quant à ce nouvel arrivant, mais le Sikh secoue la tête, incapable, lui, de distinguer ce qui n’existe pas dans le monde des vivants. Lentement, Charles se retourne, pour se retrouver nez à nez avec ce qui a jadis dû être une femme, mais une femme aux membres tordus et lacérés, et au visage ravagé de larges taches noires, dont les yeux ne sont que puits de néant. Tendant ses doigts crochus, la créature dévoile dans un rictus une rangée de dents acérées… et plonge sur Charles.

Sans trop savoir comment, le jeune mage parvient à esquiver en partie le coup. Hélas, dans son mouvement pour quitter d’un bond la pièce, il en oublie la partie fragilisée du plancher, et lorsque les doigts du Spectre impriment une violente poussée dans son dos, l’une des planches se brise sous son pied, le prenant au piège. Immédiatement, Nasir se précipite à son aide, mais d’une revers de sa main d’apparence pourtant si frêle, la créature le frappe violemment, l’envoyant s’écraser contre la porte de l’armoire quelques mètres plus loin.

C’est au moment où se déroulent ces événements que Floyd Alexander arrive sur les lieux, accompagné de Wilhelmina. Quelques minutes auparavant, en pénétrant sur Dulwich Road, il a aperçu la berline frappée aux armes de la famille Amberville — “une riche et noble famille, mais dont on dit que le dernier héritier est un homme étrange, un décadent, avec qui s’éteindra sans nul doute le nom”. Interrogeant le cocher transi de froid, Floyd apprend que son maître est entré dans la demeure incendiée quelques vingt minutes auparavant; il laisse alors Andrew aux bons soins de Wilfried et de la flasque de cordial que ce dernier garde toujours dans le véhicule, et pénètre à son tour dans la demeure en ruines. A peine a-t-il eu le temps de frapper trois coups de sa canne et d’élever la voix pour vérifier si quelqu’un est bien là, qu’un sourd craquement lui parvient, en provenance du deuxième étage, suivi l’instant d’après d’un bris de bois sonore. Son sang ne fait qu’un tour; il se précipite dans l’escalier, suivi de Wilhelmina qui l’enjoint de ne surtout pas chercher à affronter seul les Spectres. La priorité est désormais de sauver les vivants qui se trouvent là.

En haut, tandis que Nasir s’extirpe des débris de l’armoire, Charles renonce temporairement à se dégager afin de mieux se concentrer et distordre les probabilités favorables à son assaillant, à peine conscient que quelqu’un d’autre a franchi le seuil de la maison. Avec un feulement de colère, l’horrible créature tente à nouveau d’atteindre la victime qu’elle s’est choisie, et sa rage n’en est que décuplée lorsqu’elle échoue. C’est sur ces entrefaites que surgissent Floyd et Wilhelmina — une paire de sauveteurs fort surprenants aux yeux de Charles, elle dans son accoutrement étonnant, lui brandissant ce qui est vraisemblablement une canne dans le monde des humains, mais une épée dans celui des esprits. Tour à tour, le mage et la Revenante assènent chacun un coup tranchant au Spectre, forçant celui-ci à reculer temporairement. Ceci laisse tout juste le temps à Nasir d’aider Charles à se dégager, car déjà leur ennemie lance un nouveau cri, inhumain, strident, qui pour ne peut signifier qu’une chose: du renfort risque bientôt d’arriver…

“Ami”:

Incertains quant à l’issue d’une telle confrontation, Floyd et Wilhelmina cherchent avant tout à ce que les deux autres hommes puissent s’échapper sains et saufs. L’Euthanatos leur hurle de fuir, avant d’être lui-même enjoint à battre en retraite par sa compagne, qui lui assure qu’elle le rejoindra bientôt. Le jeune mage se lance à la suite de Charles et de Nasir, jetant tout de même un coup d’oeil en arrière, inquiet quant au sort de la Pardonneuse… et tombe face à face, sur la première marche de l’escalier, avec le deuxième Spectre, venu au secours de sa comparse. Un instant, les deux êtres se font face, dans un soudain silence n’existant que pour eux. Puis le Spectre tend un long doigt maigre, presque hésitant, et murmure d’une voix horriblement rauque: “Floyd… Floyd?”

Interloqué, l’Euthanatos s’efforce de tenir la créature à distance au bout de sa lame spirituelle; à la surprise d’être ainsi appelé par son nom s’ajoute celle d’entendre ensuite la créature murmurer: “Ami.” Non sans horreur, Floyd réalise enfin quel était ce sentiment qui l’avait tenaillé toute une semaine durant. Lors de l’affrontement avec Peter Morrow, il n’avait pas tant prêté attention à l’apparence exacte des deux Spectres, trop occupé à prévenir ses amis du danger les menaçant tous. A présent qu’il peut l’observer plus à loisir, les traits horriblement mutilés du revenant prennent pour lui une nouvelle apparence, celle de Jonathan Chrysler, le compagnon de Tradition enterré en ce 2 novembre où tout a commencé. Il semblerait qu’une dernière étincelle d’humanité ait jailli en Chrysler, l’empêchant, pour un court laps de temps du moins, de lever la main sur Floyd; ce dernier, dans l’urgence de la situation, ne peut que s’éloigner, promettant toutefois de tout faire pour apporter enfin la paix à celui qu’il a bien involontairement ramené.

A l’extérieur, Nasir est en train de forcer Charles à rentrer dans la berline. Floyd attend quelques secondes sur le pas de la porte d’entrée, écoutant d’une oreille inquiète les sons provenant encore du deuxième étage. Un bruit de verre brisé venu de la direction de la façade sud attire son attention. S’assurant d’un bref regard que Charles et son compagnon sont maintenant en sécurité, bien qu’une sécurité toute relative, il crie à Wilhelmina de le rejoindre. A ces mots, une petite silhouette, déployant un instant deux longues ailes diaphanes couleur de cendre, s’élance depuis l’une des chambres pour atterrir dans ses bras. Wilhelmina lui dit qu’elle pense avoir pu trouver ce qu’elle cherchait, et Floyd l’entraîne alors vers les deux véhicules, ordonnant à un Andrew passablement éberlué de suivre sa propre berline sans poser de questions. Le cocher, qui sans trop comprendre ce qui se passe vient de se faire renvoyer par Charles, puis ré-engager par Nasir (chose qui arrive à peu près dix fois par mois dans la maisonnée d’Amberville…), acquiesce d’autant plus volontairement qu’il a entre temps pu faire plus ample connaissance avec Wilfried.

Entraves:

Encore troublé par ces aventures, et tête-en-l’air comme il l’est, Charles ne se rend compte que leur destination n’était pas Amberville Hall qu’au moment où Andrew arrête la berline devant le portail du manoir Alexander. Floyd désire fort s’entretenir avec lui de sa présence sur Dulwich Road, et après s’être présenté le convie sévèrement à l’accompagner à l’intérieur. Charles se souvient vaguement, en effet, avoir entendu parler de lui — “les Alexander, une ancienne famille noble, mais dont on dit que le dernier héritier est un homme étrange, un décadent, avec qui s’éteindra sans nul doute le nom”.(*) Les Alexander ne font pas partie du monde qu’il fréquente d’ordinaire, et inversement; qu’à cela ne tienne, cela n’empêche pas les deux hommes de faire plus ample connaissance, sous l’oeil soupçonneux d’un Nasir qui doit se demander avec quel nouvel hurluberlu son maître est en train de s’acoquiner. Chose étrange à laquelle aucun ne prête tout d’abord attention: la propre mère de Charles se nommait Iona McAlexander. Une coïncidence?

Une fois installés au petit salon, entre le portrait de Wolfram Alexander et le tableau de la bataille de Culloden, devant une tasse de thé pour Floyd et Nasir et un café dans lequel Sonia a discrètement eu l’ordre de verser un peu de whisky, la discussion s’engage. Il n’est pas évident pour les deux mages de parler ouvertement de ce qui s’est passé devant le serviteur de Charles, et Floyd ne peut converser aussi ouvertement qu’il le désirerait avec une Wilhelmina apparemment fort distante et songeuse, mais finalement, une fois Charles sermonné au sujet de sa conduite bien imprudente, ils parviennent tout de même à apprendre de la part de la Wraith l’existence d’un poignard en argent finement ouvragé, qui pourrait bien être l’un des liens recherchés. Floyd pense reconnaître cet objet comme ayant appartenu à Chrysler, en tant que focus, et si la famille est déjà passée par là, il y a de fortes chances pour que le poignard en question soit mis aux enchères.

Charles, qui entre temps est parvenu à s’arroger une dose de cordial bien plus conséquente que ce qu’il aurait réussi à faire s’il n’avait été ici en invité, décide alors sur un coup de tête de contacter son avoué afin de voir si cela est bien le cas. Floyd reste une fois encore interdit devant l’exubérance et les décisions intempestives d’Amberville, et finit par mettre fin à la conversation en annonçant qu’il viendra le voir le lendemain à 11h30 afin de reparler plus longuement de tout cela. C’est soutenu par le très circonspect Nasir qu’un Charles babillard regagne sa berline, laissant ainsi Floyd revenir à la Pardonneuse toujours aussi silencieuse.

Wilhelmina, qui tente de maintenir comme elle le peu la vision qu’elle a eu des liens potentiels rattachant encore les deux Spectres au monde des Vifs, s’excuse de sa conduite quelque peu distante. Elle pense avoir pu confirmer la trace d’un deuxième objet (un châle, peut-être lié à un musée), mais de façon très ténue, et un troisième lien s’est également consolidé, plus problématique celui-ci, puisqu’il s’agit d’un être vivant — “mais pas humain”. Voilà un choc de plus pour le jeune Euthanatos, qui pensait que de tels liens ne pouvaient être que des objets. Floyd lui avoue alors qu’il connaissait l’un des deux Spectres de son vivant, et que sans avoir été très proches, Chrysler et lui avaient tout de même été amis. Hélas, conformément à ses craintes lorsqu’il pose la question fatidique, Wilhelmina ne peut que secouer la tête; pour autant que les siens le sachent, une fois que l’on est passé de l’autre côté, une fois que l’on s’est totalement abandonné à sa part d’ombre, il n’y a plus de rédemption possible.

Démoralisé par cette nouvelle, lui qui espérait avoir une chance de réparer son erreur en sauvant son ami, Floyd demande à être laissé seul. Avant de quitter la pièce, Wilhelmina lui dit qu’elle aura peut-être à faire une certaine chose, mais elle voudrait qu’il lui promette de ne pas poser la moindre question à ce sujet, quoi qu’il puisse arriver dans les jours qui viennent. Surpris, le jeune mage acquiesce à sa requête, et gagne ensuite lui-même la bibliothèque, où il passe une bonne partie de la nuit plongé dans les écrits de son grand-père, à la recherche de quelque indice qui pourrait l’aider à accomplir sa tâche.

(*) Quand vos joueurs vont disent, respectivement, “mon personnage ressemble à Johnny Depp dans Charlie et la Chocolaterie” et “moi, mon personnage ressemble à Johnny Depp dans Sleepy Hollow“, avouez que vous avez envie, vous aussi, de faire des descriptions parallèles de ce type…